Devenue, au fil de ses exploits passés, un spécialiste de la coupe de France, l’Amicale laïque de Nuits-Saint-Georges n’a pu, cette fois, inverser la logique. Très imposants sous le cercle et adroits à longue distance, leurs adversaires bisontins (Nationale 3) ont fait respecter la hiérarchie en maîtrisant sereinement la fin de rencontre.
Mal rentrés dans la partie, les locaux ont vite dilapidé leur avance réglementaire (12-18, 5e ) avant de réagir grâce aux coups de boutoir de Michaël Garcia et aux premières percussions gagnantes de Gauthier Bernard. Un tir à trois points de Brice Michelot leur redonnait même l’avantage (24-23) et suffisamment de confiance pour traiter d’égal à égal jusqu’à la pause, atteinte dans les roues des Doubistes (37-39).
À la puissance physique adverse, Nuits répliquait par à-coups, Garcia et Gauthier Bernard se démenant pour rester au contact (46-46, puis 53-53) à l’aube du dernier quart-temps. Mais la sortie pour cinq fautes du premier et la blessure du second handicapaient sérieusement le potentiel offensif des Nuitons, soudain victimes d’un trou d’air fatal (59-67, 37e ). Les Tangos jetaient alors leurs dernières forces dans une défense tout-terrain désespérée. Une minute de folie, ponctuée par un panier primé de Florian Rizzo et deux interceptions gagnantes de Michelot, puis Gagniarre, laissant croire au miracle (69-70, 39e ).
Secoué, Besançon reprenait ses esprits à l’issue d’un ultime temps mort et remettait la balle sous le cercle pour assurer le coup de grâce à ses joueurs intérieurs (77-71). Une issue logique, qui n’affectera pas trop les joueurs de Ludovic Poussin, davantage concernés cette saison par le championnat, dont la reprise est fixée au 11 janvier avec la réception de La Charité-sur-Loire (Nièvre).
Coupe de France, 128e de finale : AL Nuits (+7) – Besançon BC : 71-77 (24-23, 13-16, 16-14, 18-24). B. Bernard (2), G. Bernard (12), Defois (3), Gagniarre (9), Garcia (17), Leroy (2), Michelot (5), Polan Lafages (8), Rizzo (6).